« Il faut le voir pour le croire ! » Lionel Bauché n’en revient toujours pas. Jamais il n’aurait pu imaginer qu’il était possible de trouver l’origine du mal-être de ses vaches avec un simple pendule et deux baguettes de sourcier. Et surtout de résoudre leur problème de santé en rétablissant l’équilibre tellurique au sein et autour de son exploitation agricole. « Je suis très cartésien, je ne croyais pas à ces choses-là, et pourtant, il a bien fallu se rendre à l’évidence ! » Eleveur bovin dans l’Indre, Lionel avait beau s’occuper de son troupeau avec soin, ses vaches montraient, depuis un an et demi, de sérieux signes de fatigue. « Elles manquaient d’énergie, ne montaient plus en lactation, et avaient des difficultés à mettre bas. » Inquiet, il augmente la ration de nourriture de ses vaches mais ne constate aucune amélioration. « Je leur ai fait faire des prises de sang mais tout allait bien de ce côté-là. Je ne comprenais pas. J’étais désemparé. »
En novembre dernier, il décide de faire appel à Philippe Arzul, un vétérinaire spécialiste des vaches laitières qui, fort d’une formation en géobiologie, aurait déjà été capable - dit-on dans la région - d’apporter des solutions là où les autres vétérinaires avaient échoué. « J’étais sceptique mais je n’avais rien à perdre à essayer !», lance Lionel Bauché. Après avoir passé en revue les éventuelles causes du problème au sein de l’exploitation agricole -vérification du confort du bâtiment, de l’équipement de traite, de l’équilibre alimentaire, de l’hygiène du lieu et des bovins mais aussi de l’état des appareils et des installations électriques parfois obsolètes et « un peu trop bricolées » -, Philippe Arzul cherche ailleurs. « Une fois que j’ai vérifié que tout était aux normes, je me tourne vers la géobiologie en recherchant une nuisance extérieure à l’exploitation qui peut avoir une incidence sur la santé des animaux. » A 50 mètres de la ferme de Lionel Bauché, il repère un transformateur EDF et une antenne de téléphonie mobile, toutes deux placées sur une zone de faille tellurique qu’il a immédiatement identifiée à l’aide de son pendule et de ses baguettes de sourcier. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il a suffi ensuite à Philippe Arzul d’installer trois petits cônes composés de silice, de poudre de plantes et de poudre de roches, l’un au niveau de la prise de terre de l’antenne, l’autre du transformateur, et le troisième sur un point stratégique de l’exploitation agricole déterminé par ses baguettes, pour qu’en quelques jours seulement, les vaches retrouvent la forme. « La production de lait ne cessait de baisser. Chaque vache ne donnait plus que 24 litres par jour. C’est peu. Quelques jours après l’intervention de Philippe Arzul, la production est passée à 36 litres par jour avec la meme ration. ! Et les vaches ont de nouveau mis bas normalement. Le résultat a été spectaculaire ! »
« Il arrive, dans d’autres exploitations, que les vaches souffrent de mammites ou de comptage cellulaire élevé, précise le vétérinaire-géobiologue, ce qui va rendre le lait impropre à la consommation. ». Mais les vaches ne sont pas les seules victimes. Dans certains élevages porcins, les cochons deviennent très agressifs, allant jusqu’à s’entretuer, parfois même s’entredévorer.
Des techniques inexpliquées
Mais quelle est la nature d’un tel phénomène ? Qu’est-ce que la géobiologie et surtout comment ça marche ? « Il existe, depuis toujours, des zones de failles telluriques qui provoquent des nuisances naturelles c’est-à-dire des émissions d’ondes électromagnétiques naturelles générées par la terre, explique Jean-Marie Devimeux, lui aussi géobiologue. Durant des milliers d’années, les anciens ont tenu compte de ces zones géopathogènes pour se préserver de ces perturbations naturelles générées par le sol. On disposait même des pierres pour harmoniser certains sites, comme les fameux menhirs par exemple, qui ne sont pas installés par hasard mais bien sur des lignes de force. Au fil du temps, ces préoccupations, malheureusement, ont été délaissées, particulièrement en Occident. Aujourd’hui, on construit des installations n’importe où. Et à chaque fois qu’on les place mal, la terre réagit. »
« Ces dernières décennies, avec l’avènement des nouvelles technologies, on a en effet observé une augmentation des nuisances perturbant la santé des organismes vivants –stress, troubles de croissance, du sommeil, perte en fertilité et autres maladies graves, ajoute le vétérinaire Philippe Arzul. Parce qu’à ces nuisances naturelles, l’homme y a ajouté des nouvelles perturbations qu’on appelle les nuisances géo-industrielles – châteaux d’eau, pylônes électriques, éoliennes, antenne de téléphonie mobile- qui vont amplifier ces phénomènes. Conduites par le sol, ces nuisances peuvent parfois s’étendre sur des distances importantes. Mal placées, ces structures verticales avec une mise à la terre créent des perturbations sur tout le vivant. Les animaux, les plantes mais aussi les humains. Pour neutraliser ces nuisances, on va effectuer un travail sur le taux vibratoire du lieu. Ce travail n’a aucune réalité scientifique. Comment ça marche ? Je n’ai aucune explication rationnelle. Ce qui est important, c’est que l’on observe des résultats très positifs un peu partout ! »
Pour le bien-être des humains aussi
Gwenaël Thébaud, éleveur bovin dans le Morbihan, s’est lui aussi fait « beaucoup de mouron » pour ses vaches. Une fatigue croissante, une chute de la production, des boiteries et de graves problèmes de fécondité qui mettaient en péril son exploitation. Après l’intervention de Philippe Arzul, il a constaté les mêmes améliorations. « En janvier 2010, mon troupeau a commencé à décliner. Durant six mois, j’en ai cherché la cause. C’est alors que Philippe Arzul est intervenu. L’amélioration a été quasi immédiate. Grâce à lui, j’ai pris conscience qu’en décembre 2009, soit un mois avant le début de mes problèmes, une antenne de téléphonie mobile avait été installée à trois kilomètres de mon terrain sur une faille d’eau souterraine qui s’étendait jusque sous mon exploitation, créant alors un stress électrique important sur mes vaches. Il se trouve que cette faille passe aussi sous ma maison. J’ai alors réalisé pourquoi ma femme, ma fille et moi-même souffrions nous aussi de fatigue et de troubles du sommeil. Et j’ai bien l’intention de demander au géobiologue d’intervenir chez moi ! »
Philippe Arzul et Jean-Marie Devimeux font tous deux partie de l’association Prosantel, un réseau de scientifiques, d’ingénieurs et de géobiologues qui étudient ces nuisances invisibles et développent des protocoles d’analyse et de traitements de ces troubles que les autorités sanitaires n’ont jusqu’ici pas encore pris en considération. Il faut dire que ces phénomènes telluriques inexpliqués et les solutions qui sont proposées pour y remédier ont de quoi surprendre, pourtant, en Asie, Hong Kong par exemple, les forces telluriques sont prises très au sérieux, au point qu’aucune construction, même industrielle, n’est envisagée sans l’intervention de spécialistes en Feng Shui. Une méthode ancestrale considérée comme indispensable au bien-être de la maison, des entreprises et de tous lieux abritant des êtres vivants. Le Feng shui, une déclinaison orientale de la géobiologie ?
La France s’ouvre peu à peu à ces techniques, Jean-Marie Devimeux reste optimiste : « Des éleveurs, pourtant très sceptiques, ont approché cette discipline, presque contraints et forcés après avoir tout essayé pour tenter de sauver leur troupeau. Une fois qu’ils ont constaté l’efficacité du dispositif, ils en parlent aux autres éleveurs. Le bouche-à-oreille fonctionne bien. J’en connais même qui, par la suite, ont décidé de se former à la géobiologie. Nous avons également eu des demandes d’intervention de la part d’entreprises d’installation éolienne. Ils trouvent nos pratiques un peu bizarres, un peu « druidesques » mais ils constatent qu’après notre passage, les personnes qui se plaignaient de troubles divers constatent un mieux. Si l’on se plait à dire que pour les humains, tout est psychologique, on ne peut toutefois pas taxer les animaux de menteurs ! »
Source : INREES 2012... mais jamais autant d'actualité